Ode à Béatrice et
Jules, mes parents
Andrée Pérez-Pace
Un 21 septembre, bien avant que je sois,
Deux jeunes amoureux se mirent à rêver.
Il y a longtemps qu’elle l’aime,
Et ne cessera jamais.
Et contre tous les autres voulant les séparer,
Ils dressèrent des remparts pour bien s’en protéger.
Il y a longtemps qu’elle l’aime,
Et ne cessera jamais.
Ce jour, à la brunante, s’en allant promener,
Elle rencontra son Jules sous les micocouliers,
Il y a longtemps qu’elle l’aime,
Et ne cessera jamais.
S’échangèrent des mots tendres, des regards empressés,
S’embrassèrent contre un arbre, se promirent de s’aimer.
Il y a longtemps qu’ils s’aiment,
Jamais je ne l’oublierai.
S’embrassèrent contre un arbre, se promirent de s’aimer
Et c’est bien ce qu’il firent, contre vents et marées.
Il y a si longtemps qu’ils s’aiment,
Et nous ont tant aimés.
C’est ainsi qu’on les aime,
Des amants à jamais...
Nous tous petits et grands,
Retenons la leçon.
Sur l’air d’une chanson
Écrivons l’amour fou.
Sur le tronc d’un vieil arbre
Gravons-en les mots doux,
Aimons-nous d’amour tendre
Le reste n’est que vent.
Andrée Pace - Pérez,
le 21 septembre 2001
Jules nous a quittés le 30 juin 1992 et Béatrice l'a rejoint le 30 novembre 2002
Béatrice nous a laissé une belle description de son mariage avec Julot
dans l'Église Sainte-Philomène le 25 janvier 1934.
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