La famille Llorens,
constructeurs de norias à Birkadem
Dossier constitué par Jacqueline Llorens
Un grand merci à Jacqueline!
Elle a eu la gentillesse de nous faire parvenir ces précieux documents qui viennent illustrer des aspects particuliers des norias de Birkadem, leur construction et leur entretien, par son père et son grand-père qui ont été de grands spécialistes de ces machines qui nous fascinent encore et dont il connaissaient tous les secrets. M. Pérez.
Elle a eu la gentillesse de nous faire parvenir ces précieux documents qui viennent illustrer des aspects particuliers des norias de Birkadem, leur construction et leur entretien, par son père et son grand-père qui ont été de grands spécialistes de ces machines qui nous fascinent encore et dont il connaissaient tous les secrets. M. Pérez.
Bonjour Marcel,
Voici, tirés des souvenirs de famille, quelques documents concernant les norias,
Si cela peut amener de l’eau à ton moulin!
Voici, tirés des souvenirs de famille, quelques documents concernant les norias,
Si cela peut amener de l’eau à ton moulin!
Des photos qui parlent d'elles-mêmes :
Cette première photo montre la devanture de l'entreprise au n° 52 de la rue du 14
juillet.
Cet atelier et les trois appartements du dessus furent construits en 1928 (partie rue du 14 juillet) et en 1935
(partie face à la propriété de chez Juan, donc à l'arrière).
Cet atelier et les trois appartements du dessus furent construits en 1928 (partie rue du 14 juillet) et en 1935
(partie face à la propriété de chez Juan, donc à l'arrière).
Sur la photo qui suit, datant des années 25 à 30, mon grand-père Vincent, le patron, à droite, avec ses ouvriers.
Il s’était installé à Birkadem en 1912 d’après ce que ma sœur sait, dans un local proche de ta maison.
Les deux photos qui suivent ont dû être prises le même jour. Elles doivent dater de la fin des années 40.
Sur celle ci-dessous, mon oncle Charles Llorens né en 1922, avec notre ouvrier, Mohamed Hamadouche [à gauche sur la photo] , qui habitait Saoula et dont j'aurais bien aimé avoir des nouvelles,
[ Samedi 17 février 2007 - Attention! Du nouveau au sujet de Mohamed
Hamadouche et plus ... : Cliquez ici. ]
Voici l'installation d'une pompe qui a dû remplacer une noria. La chèvre, espèce de trépied, servait à monter et à installer la pompe au-dessus du puits.
Comme on s'en doute, ce métier n'était pas de tout repos.
Je me souviens de mon père. Marcel, forgeant pendant de longues
heures
ces chaînes sur lesquelles étaient fixés les
godets; je me souviens
aussi que parfois ces chaînes se rompaient et qu'il fallait les
remonter, à dos d'hommes, du fond du puits. Elles
étaient très
lourdes.
Des documents qui illustrent la vie de tous les jours de l'entreprise :
J'ai retrouvé un journal qui avait appartenu à mon grand-père, On peut y lire des rubriques concernant l'installation et la fourniture d'une noria ainsi que des réparations de norias.
Le livre de comptes date de 1912 à 1914.
1914 ... date de départ de mon grand-père pour la Grande Guerre!
Les extraits qu'on peut voir ici s'étalent du 25 juillet au 4 septembre 1912. Il s'agit des ventes d'articles et de services de réparation ou d'installation : Livre des comptes (Document PDF 1,5 mo)
Je te joins aussi la copie d'une facture de fournitures pour norias adressée à mon grand-père par la maison Thiébault d'Alger. On peut voir sur l'entête qu'il existe plusieurs systèmes de marche : à main, à manège (avec des ânes), à moteur etc… et aussi plusieurs formes de godets; je me souviens de la forme qu'avaient les nôtres (approximativement!).
Des documents qui illustrent la vie de tous les jours de l'entreprise :
J'ai retrouvé un journal qui avait appartenu à mon grand-père, On peut y lire des rubriques concernant l'installation et la fourniture d'une noria ainsi que des réparations de norias.
Le livre de comptes date de 1912 à 1914.
1914 ... date de départ de mon grand-père pour la Grande Guerre!
Les extraits qu'on peut voir ici s'étalent du 25 juillet au 4 septembre 1912. Il s'agit des ventes d'articles et de services de réparation ou d'installation : Livre des comptes (Document PDF 1,5 mo)
Je te joins aussi la copie d'une facture de fournitures pour norias adressée à mon grand-père par la maison Thiébault d'Alger. On peut voir sur l'entête qu'il existe plusieurs systèmes de marche : à main, à manège (avec des ânes), à moteur etc… et aussi plusieurs formes de godets; je me souviens de la forme qu'avaient les nôtres (approximativement!).
Devis pour la construction à Saoula d'une noria "à manège" et à godets carrés
Comme une coïncidence, la noria de Toulouse photographiée par Christophe Pace, je la connais bien, Mon neveu Vincent habite juste à côté sur l'avenue des Minimes; elle est située entre cette avenue et le petit square Claude Nougaro. Le quartier des Minimes était autrefois une zone de maraîchage; quelques jardins subsistent encore, mais les immeubles ont tout envahi! Je pense qu'il doit y en avoir d'autres dans le quartier qui s'étend jusqu'au Marché-Gare, avec des noms de lieux-dits évocateurs : la Salade, les Trois cocus (!).
Sur la photo prise par ton neveu Christophe, la maison de briques roses juste à côté abrite le cercle des Espagnols de Toulouse. Le roi d'Espagne, Juan Carlos, leur a rendu visite lors de son voyage à Toulouse ce printemps 2006. et le quartier des Minimes a été bouclé pour la circonstance!
Depuis quelques années, dans le sud du Sahel et en Haute-Volta, les pompes à pied puis les pompes à panneaux solaires ont remplacé les norias; mais, quelque soit le système, le problème reste toujours le même, à savoir, celui de son maintien en bon état!
Et voilà, c'était ma contribution à ton dossier "Norias de Birkadem" !
Bonjour à tous les Birkadémois !
Jacqueline Llorens