Au
gré de mes recherches sur Internet, j'ai pu remarquer qu'on
a dit bien des choses
au sujet de
cette femme sauvage. Rien d'officiel cependant. Il s'agit toujours de
sources anonymes.
Une version
assez répandue met en scène une jeune femme du
Ruisseau, veuve, vivant avec ses deux enfants qu’elle
élève seule. Tous les lundis de Pâques,
la maman et ses enfants partent en
pique-nique
dans la forêt du Ravin au terrain accidenté. Un
jour, les deux enfants jouent, s'éloignent. La jeune femme,
ne les voyant plus, les appelle sans résultat. Tous les
efforts pour les retrouver sont vains. Pendant les années
suivantes, les promeneurs terrifiés entendent, à
l'occasion, les hurlements de douleur de cette mère
devenue
sauvage qui court dans les bois à la recherche de ses
enfants.
Puis un jour,
le silence se fait.
La femme sauvage n'est plus.
D'autres
versions mettent en scène une femme
désespérée après la mort de
son mari et de son bébé ;
un couple de jeunes mariés en voyage de noces
capturé par les pirates et qui auront bien des
mésaventures ;
une cantinière installée près du
restaurant du Ravin.
J'ai voulu
alors aller plus loin et fouiller dans les archives accessibles
maintenant grâce à Google-Livres.
Mes recherches m'ont mené à un document ancien où l'on conte une histoire
d'amours déçues, de soldats, et qui met aussi en scène
une cantinière.
Il s'agit de la page 90 du
« Guide
à Alger - Environs d'Alger - Tissier Éditeur
Imprimeur »
Le texte a un
double avantage : il date de 1863 et on y
cite un texte un peu plus ancien publié par Charles
Desprez dans un ouvrage maintenant très difficile
à trouver « L'hiver
à Alger -1861 »
Notons qu'il a aussi écrit « Alger
l'été -1863 »